La prévention primaire a pour but d’éviter les atteintes à la santé physique et morale en agissant au niveau de leurs causes. Pour être efficace, les actions préventives nécessitent donc la connaissance de ces causes (ou au moins des facteurs de risque), mais aussi les moyens pour les supprimer.
Les connaissances
L’identification d’un grand nombre de ces facteurs de risque ouvre à l’heure actuelle de larges perspectives pour la prévention et ceci d’autant plus que certaines causes sont communes à diverses maladies. Ainsi, les actions visant à réduire tabagisme, alcoolisme, surpoids, sédentarité peuvent permettre de réduire la fréquence des cancers, des maladies cardio-vasculaires, du diabète et aussi des accidents de la route, des atteintes à la santé mentale, etc.
Cependant, la connaissance des risques ne suffit pas : il faut pouvoir supprimer ou réduire l’exposition des personnes à ces facteurs de risques qui peuvent être exogène (environnemental ou comportemental) ou endogène (âge, génétique…) et interagissent les uns avec les autres de façon additive ou multiplicative. Ainsi l’apparition d’un problème de santé, en particulier pour les maladies non infectieuses, est la résultante de divers déterminants ; de ce fait la part « évitable » d’une maladie dépend de la possibilité de soustraire les personnes aux expositions incriminées ou de supprimer leurs effets comme, par exemple, par la vaccination.
